de Luc Bordes/ 12
couronne de racines caressée par le soleil le vieux cèdre couché joignant leurs branches les arbres solidaires face à la tempête escadrille en V les grues sauvages reviennent hurlantes, la fatigue ? Luc bordes
Vide et plein, (yin et yang), expiration et inspiration, systole et diastole, flux et reflux marées hautes et marées basses, bien et mal, notre bol vide ne se refuse rien, ne choisit pas, il est. Étant mouvement, il évolue, ne se fige pas, il ira où il se doit, de lui-même :« Assis tranquillement, ne rien faire. Le printemps vient, l'herbe pousse d'elle-même. » :
couronne de racines caressée par le soleil le vieux cèdre couché joignant leurs branches les arbres solidaires face à la tempête escadrille en V les grues sauvages reviennent hurlantes, la fatigue ? Luc bordes
" ce pays qui a la passion du « moins » et où toutes les maîtrises passent d’abord par un stade de vide. « Rien de trop » disait un des fondateurs du nô " N. Bouvier, in Le vide et le plein, p.50/51
° " Le bon portrait photographique est celui où seul l'homme photographié nous intéresse. Le photographe a su s'effacer complètement. " Izis ° (à l'expo " Paris des rêves ", Hôtel de Ville de Paris, jusqu'au 29/5/2010)
les traces de pas dans la neige comme des petits lacs qui se suivent anna dans le ciel glacé trois oiseaux au corps d'arbalète Véronique
il a grandi l'arbre que j'ai planté là les branches du saule s'allongent dans l'eau molles anna
" L'alvéole d'une abeille est construite sous l'angle qui lui donne le plus de résistance avec le moins de cire possible. L'os ou la quille de l'oiseau lui donne la force la plus altière avec le moins de poids possible. Il n'y a pas une seule particule...
" Les gens qui ont goûté aux joies du minimalisme retombent rarement dans un mode de vie encombré. Ils ont enfin compris que de ne pas rapporter chez soi des choses que l'on ne désire pas non seulement crée de l'espace autour de soi mais en soi. Ils ne...
" Avec trop on se perd, avec moins on se trouve. " Tchouang-tseu
" Vivre dans le monde du très peu, dans un lieu de paix avec, devant soi, l'indispensable et rien de plus " D. Loreau