de Anatole
dans le hamac entre portique et pommier estampes devant la lune Yeux clos dans la cabane le bout des pieds froid face au levant Aux premiers chants d'oiseaux je dépose mon corps las Anatole
Vide et plein, (yin et yang), expiration et inspiration, systole et diastole, flux et reflux marées hautes et marées basses, bien et mal, notre bol vide ne se refuse rien, ne choisit pas, il est. Étant mouvement, il évolue, ne se fige pas, il ira où il se doit, de lui-même :« Assis tranquillement, ne rien faire. Le printemps vient, l'herbe pousse d'elle-même. » :
dans le hamac entre portique et pommier estampes devant la lune Yeux clos dans la cabane le bout des pieds froid face au levant Aux premiers chants d'oiseaux je dépose mon corps las Anatole
fin de journée les fleurs se referment ensemble cassant un rameau de bambou pour guider l'âne des cris d'enfants que le vent colporte de la vallée