de anna
nature morte un courant d'air suffi pour lui redonner vie devant la maison le penchant du vieux cèdre vers l'eucalyptus anna
Vide et plein, (yin et yang), expiration et inspiration, systole et diastole, flux et reflux marées hautes et marées basses, bien et mal, notre bol vide ne se refuse rien, ne choisit pas, il est. Étant mouvement, il évolue, ne se fige pas, il ira où il se doit, de lui-même :« Assis tranquillement, ne rien faire. Le printemps vient, l'herbe pousse d'elle-même. » :
nature morte un courant d'air suffi pour lui redonner vie devant la maison le penchant du vieux cèdre vers l'eucalyptus anna
au pied de la colonne antique du pourpier que je grignotte ruines du temple d'Auguste deux choucas picorent en sautillant Véronique
soleil et saule tour à tour sur ma peau discrètement en bas du jardin mon père s'occupe de son corps trace d'un ancien chemin à flanc de jardin lambeaux de mémoires dans le corps Le jaune du papillon dans l'encoignure de la fenêtre A nouveau deux roulements...
nuit sans lune me retournant dans le lit sans savoir où je suis ses vêtements sur la chaise passent la nuit sur les miens anna
Je marche avec mon père fatigué me souvenant de ses grandes enjambées Les pensées vagabondent laissant faire conscient mais amnésique Mariage arabe au jardin des plantes de Saumur Anatole