après la pluie
pas un souffle plaine et montagne s'égouttent anna
Vide et plein, (yin et yang), expiration et inspiration, systole et diastole, flux et reflux marées hautes et marées basses, bien et mal, notre bol vide ne se refuse rien, ne choisit pas, il est. Étant mouvement, il évolue, ne se fige pas, il ira où il se doit, de lui-même :« Assis tranquillement, ne rien faire. Le printemps vient, l'herbe pousse d'elle-même. » :
garder le silence ? ou l'offrir ? plaisir de passer le balais avant le thé. mes pieds languissent des chaussures chaudes en cuir doublé. les gants troués en route vers le dénuement. odeurs de crottes de mouton et de poils de chat dans mon gong-fu-cha....
fuyant à tire-d’aile la grande cloche du temple un nuage de pensées matin frissonnant pour seul petit déjeuner un croissant de lune posé sur le toit Orion prêt à décoller Sirius à sa suite mille toiles d’araignées révélées par la rosée le pré entravé...
sans un mot grimper vers le ciel la neige ne tardera pas à tomber sur la blancheur des lagopèdes au dessus du vide rien ne me rassure sauf la couleur des arbres dans la vallée anna