de Luc Bordes/ 14
à l’ombre du pin assis au bord du chemin le chant des coucous Luc
Vide et plein, (yin et yang), expiration et inspiration, systole et diastole, flux et reflux marées hautes et marées basses, bien et mal, notre bol vide ne se refuse rien, ne choisit pas, il est. Étant mouvement, il évolue, ne se fige pas, il ira où il se doit, de lui-même :« Assis tranquillement, ne rien faire. Le printemps vient, l'herbe pousse d'elle-même. » :
° old farm... the barn and a cherry-tree lean on each other vieille ferme... la grange et un cerisier s'appuient l'un sur l'autre Maya Lyubenova (in Flecks of blue, 2010, Bulgarie) - le vieux cèdre se repose sur la maison abandonnée anna (sur http://haiku-nomade.over-blog.com/...
° la vecchia casa la divide il sole luce e ombra old house the sun divides it light and shadow vieille maison le soleil la divise ombre et lumière ° Moussia Garamanti (Italie)
sunset a glass half empty crépuscule un verre à moitié vide Bill Kenney (USA) sur WHCWorkshop (# 69461)
° nid tombé en mai vide - tout est à refaire ? ° d.(in Haiku International n° 42, 2001)
derrière les persiennes coup d'oeil et soleil se croisent au loin une pie grièche invisible anna
bien avant l’aurore insensibles à l’heure d’été festival de piafs printemps sur le lac deux tortues côte à côte sur une planche flottante fin d’après-midi la chatte s’étire d’aise flaque de soleil mince croissant de Lune au-dessus du périph ouest samedi...
sortie d'école– elle préfère dit-elle donner la main aux flaques Hélène Duc