de Masahide
Kura yakete / sawaru mono naki / tsukimi kana Maintenant que mon hangar a brûlé, rien ne cache la lune Masahide (: vers 1688)
Vide et plein, (yin et yang), expiration et inspiration, systole et diastole, flux et reflux marées hautes et marées basses, bien et mal, notre bol vide ne se refuse rien, ne choisit pas, il est. Étant mouvement, il évolue, ne se fige pas, il ira où il se doit, de lui-même :« Assis tranquillement, ne rien faire. Le printemps vient, l'herbe pousse d'elle-même. » :
Kura yakete / sawaru mono naki / tsukimi kana Maintenant que mon hangar a brûlé, rien ne cache la lune Masahide (: vers 1688)
nuit d'août une étoile tire un trait jusqu'à la mer Daniele Duteil calligraphie de Mido
kono michi ya iku hito nashi ni aki no kure Bashô Along this road Goes no one, This autumn eve. le long de cette route ne va personne - soir d'automne
plus douce qu’une prune la feuille de marronnier prise sous l’essuie-glace choc à l’aile arrière élégance du tête-à-queue le temps suspendu Luc
face au grand large ils parlent peut-être du temps cormorans hirsutes dans un autre monde le cormoran impassible parmi les surfers inopinément une claque d’écume dans la tête cadeau d’océan Luc
sans pensée d’été marcher dans les feuilles mortes sans idée d’hiver forêt silencieuse prise par le crépuscule la chute d’une châtaigne Luc
le temps laisse la place au temps... pour peu qu'on ne s'obstine pas à vouloir le posséder, il nous appartient.... après la pluie les odeurs d'égouts remontent avec les blattes anna
de Ouchi Yoshitaka (1507-1551), samouraï général et gouverneur de l'île de Kyushu : Utsu hito mo utaruru hito mo morotomo ni nyo ro yaku nyo den ô sa ni ze kan Vainqueur et vaincu ne sont que gouttes de rosée, qu' éclairs d'orage - ainsi devrions nous...